Cabinets et cliniques vétérinaires

Moins d'entreprises et stabilité des établissements

Par rapport à l’année précédente, le nombre d’entreprises de la branche reste relativement stable. La valeur assez élevée du taux de rotation laisse supposer d'importants mouvements dans les structures de petites tailles.

Depuis 2008, le nombre d’entreprises employeuses de la branche a augmenté de 249 unités. La tendance a connu une inflexion en 2017.

Par rapport à 2008, le stock d’entreprises a fortement augmenté (+5,4 points). Le stock d'établissements suit un mouvement similaire (+5,3 points). Cette double tendance montre une croissance globale du nombre de structures employeuses.

 

 

Par rapport à 2008, la branche enregistre une progression des effectifs jusqu’en 2016 (+6 081 salariés). Cette tendance semble confirmée par les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.

 Depuis 2008, la branche est caractérisée par un recul de la part des entreprises d’un à cinq salariés. Cette tendance est principalement portée par les entreprises de 10 à 19 salariés. Plus de la moitié des entreprises génère un à cinq emplois en équivalent temps plein (ETP). Par rapport au tissu entrepreneurial du secteur, les structures comptant moins de six salariés sont sous-représentées.

La branche enregistre une progression des effectifs jusqu’en 2016 (+6 081 salariés). Cette tendance semble confirmée par les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.

 

 

Prépondérance des entreprises sur trois régions

La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre. Les trois régions regroupant le plus d’entreprises employeuses sont l'Île-de-France (27,7 %), l'Auvergne Rhône-Alpes (13,9 %) et l'Occitanie (9,5 %).

À l’opposé, la Corse en accueille une part très réduite (0,7 %).

  • La région Auvergne-Rhône-Alpes rassemble 12,4 % des salariés de la branche et son poids est aussi important que pour l’ensemble du secteur (11,8 %).
  • L'Île-de-France est la seconde région pour l’emploi de la branche (11,9 %).
  • La Nouvelle-Aquitaine occupe la troisième place en nombre de salariés (11,2 %).

Ces trois régions regroupent 35,5 % des salariés de la branche


 

Emplois très majoritairement féminins

Les emplois de la branche sont très majoritairement féminins : 89,8 % des salariés sont des femmes. Cette proportion est légèrement supérieure à la moyenne du secteur (89,6 %).

 Par rapport à 2008, la part des femmes dans l’emploi de la branche tend à augmenter jusqu’en 2016. Il progresse de 1,8 point. Les prévisions pour les années 2017 à 2019 anticipent le maintien de cette tendance.

Salariés jeunes et majoritairement employés

 La proportion des salariés âgés de moins de 35 ans est la plus importante. Les salariés âgés de 50 ans et plus représentent moins du cinquième des actifs.

 Au regard des évolutions constatées jusqu’en 2016 et des prévisions statistiques :

  • les moins de 35 ans voient leur poids relatif diminuer de – 2,2 points ;
  • la tranche d’âge intermédiaire varie peu ;
  • le poids des seniors s'accentue (+2,3 points).

   Prépondérance des employés

  • Les cadres sont fortement représentés : 32,2 % contre 14,3 % pour le secteur.
  • La proportion de professions intermédiaires est très faible (5,3 %) et inférieure à la part observée pour l'ensemble du secteur (34,6 %).
  • Le taux d’employés est important et supérieur à celui du secteur (58,6 % contre 45,7 %).
  • Les ouvriers sont peu nombreux, il s’agit essentiellement du personnel d’entretien.

 

Taux d'accès à la formation assez élévé

La branche est caractérisée par un certain équilibre dans l’accès à la formation professionnelle hors apprentissage. En effet, elle regroupe 7,4 7 % des salariés du secteur santé et est à l’origine de 7,0 % des actions de formation. Dans ce cadre, 15,9 % des salariés ont suivi au moins une formation en 2019.

Au sein de la branche, c’est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Néanmoins, par rapport au secteur, le taux d’accès à ce dispositif est plus faible. Les entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation utilisent plus souvent le plan de formation que l’ensemble du secteur.